Un festival de couleurs à la National Portrait Gallery
La photographie de William Eggleston est une histoire d'amour nostalgique qui transcende les décennies
A choisir, que
perdriez-vous ? La vue ou l'ouïe ?
Il suffit de regarder les photos prises par William Eggleston pour connaître la réponse. Les œuvres exposées caressent l'œil : couleurs, ombres et effets des rayons du soleil.
Né à Memphis, William Eggleston avait le don de voir de la majesté dans tout. Partout. Ses photos actuellement exposées à la National Portrait Gallery qui lui consacrent une rétrospective couvrant toute sa carrière, vous propulsant dans le Sud américain d'antan, où le temps semble suspendu.
William Eggleston était un flâneur. Il choisissait ses sujets spontanément, les surprenait dans leur quotidien sans jamais leur imposer de scénario. Dinners, stations-service, vieux lascars sur le Bayou, clients de discothèques, mécaniciens, amis, une de ses maîtresses allongée dans l'herbe… Des scènes de tous les jours tout à fait ordinaires. Une fois, il avait expliqué : « Il ne faut pas chercher à leur donner du sens. »
Dans les années 60, William Eggleston a pris des photos en noir et blanc (comme tous les photographes sérieux) que vous pourrez découvrir au début de l'exposition.
Il admirait Robert Frank et Henri Cartier-Bresson, dont les portraits formels et monochromes étaient la définition même de la photographie sophistiquée.
Les couleurs donnaient aux photos une apparence bon marché. Elles étaient réservées aux campagnes des publicistes grossiers, « qui portaient atteinte à la vie et au mouvement », comme l'avait déclaré Henri Cartier-Bresson. Quant à Robert Franck, il avait assuré que « les couleurs de la photographie étaient le noir et blanc ».
Cependant, au milieu des années 60, William Eggleston a commencé à expérimenter avec la photographie couleur. A la fin de cette décennie, il utilisait presque exclusivement des pellicules chromatiques. Son exposition en solo au Musée d'art moderne de New York en 1976 a été un moment historique : il a rendu légitime la photographie couleur comme forme d'art moderne.
Quand on se tient devant une photo de William Eggleston, la palette de couleurs intensifiées, saturées, vous transporte immédiatement dans un moment fugace volé il y a 50 ans, à une époque révolue du Sud profond. Le résultat est de la poésie à l'état pur. En sortant de la galerie, on regarde autour de soi et le monde semble soudain empreint de magie.
Grâce au partenariat entre Eurostar et la National Portrait Gallery, bénéficiez de l’offre 2 pour 1 sur présentation de votre billet de retour.
Il suffit de regarder les photos prises par William Eggleston pour connaître la réponse. Les œuvres exposées caressent l'œil : couleurs, ombres et effets des rayons du soleil.
Né à Memphis, William Eggleston avait le don de voir de la majesté dans tout. Partout. Ses photos actuellement exposées à la National Portrait Gallery qui lui consacrent une rétrospective couvrant toute sa carrière, vous propulsant dans le Sud américain d'antan, où le temps semble suspendu.
William Eggleston était un flâneur. Il choisissait ses sujets spontanément, les surprenait dans leur quotidien sans jamais leur imposer de scénario. Dinners, stations-service, vieux lascars sur le Bayou, clients de discothèques, mécaniciens, amis, une de ses maîtresses allongée dans l'herbe… Des scènes de tous les jours tout à fait ordinaires. Une fois, il avait expliqué : « Il ne faut pas chercher à leur donner du sens. »
Dans les années 60, William Eggleston a pris des photos en noir et blanc (comme tous les photographes sérieux) que vous pourrez découvrir au début de l'exposition.
Il admirait Robert Frank et Henri Cartier-Bresson, dont les portraits formels et monochromes étaient la définition même de la photographie sophistiquée.
Les couleurs donnaient aux photos une apparence bon marché. Elles étaient réservées aux campagnes des publicistes grossiers, « qui portaient atteinte à la vie et au mouvement », comme l'avait déclaré Henri Cartier-Bresson. Quant à Robert Franck, il avait assuré que « les couleurs de la photographie étaient le noir et blanc ».
Cependant, au milieu des années 60, William Eggleston a commencé à expérimenter avec la photographie couleur. A la fin de cette décennie, il utilisait presque exclusivement des pellicules chromatiques. Son exposition en solo au Musée d'art moderne de New York en 1976 a été un moment historique : il a rendu légitime la photographie couleur comme forme d'art moderne.
Quand on se tient devant une photo de William Eggleston, la palette de couleurs intensifiées, saturées, vous transporte immédiatement dans un moment fugace volé il y a 50 ans, à une époque révolue du Sud profond. Le résultat est de la poésie à l'état pur. En sortant de la galerie, on regarde autour de soi et le monde semble soudain empreint de magie.
Grâce au partenariat entre Eurostar et la National Portrait Gallery, bénéficiez de l’offre 2 pour 1 sur présentation de votre billet de retour.
TRY CULTURE WHISPER
Receive free tickets & insider tips to unlock the best of London — direct to your inbox
What | Un festival de couleurs à la National Portrait Gallery |
Where | National Portrait Gallery, St Martin's Place, London, WC2H 0HE | MAP |
Nearest tube | Charing Cross (underground) |
When |
21 Jul 16 – 23 Oct 16, 10:00 AM – 6:00 PM |
Price | £5.50-£8 |
Website | http://www.npg.org.uk |