Le Carnaval de Notting Hill

C’est le dernier week-end d'août, prolongé par le lundi férié, que le Carnaval déboule dans le quartier huppé de Notting Hill Gate, avec ses currys de chèvre, steel bands, punch, noix de coco, poulet mariné... Une joie pure et étincelante éclate de toutes parts.

Le premier Carnaval de Notting Hill a été organisé en 1964 pour que les communautés afro-antillaises de Londres puissent fêter leurs traditions. Il est rapidement devenu la plus grande et la meilleure fête de rue. Ces dernières années, on lui a injustement taillé une réputation d'événement potentiellement violent - mais ne vous laissez pas impressionner par ces rumeurs. Le Carnaval est pour tout le monde. Suivez nos conseils pour le vivre comme il se doit.

Le dimanche est réservé aux familles et l'ambiance est plus modérée. Si vous avez des enfants, amenez-les à la cérémonie d'ouverture Jouvert où une procession d'enfants aux costumes hauts en couleurs lance les festivités du week-end. Le défilé principal a lieu le lundi : un spectacle éblouissant de danseurs et danseuses, de groupes de musique et de chars.

Mais le Carnaval ne se limite pas aux défilés : des sonos tonitruantes sont réparties dans toutes les rues du quartier, avec stands de spécialités antillaises, bars et vendeurs ambulants (dont l'incontournable Roti Man). Nos sonos préférées sont Rappatank et Gaz’s Rocking Blues, mais si vous ne les retrouvez pas, ne vous inquiétez pas ! Faites confiance à vos oreilles, suivez la bonne musique, elle est tout autour de vous !

Si vous craignez d'être submergés par la foule et le niveau sonore, restez vers Portobello Road où l'activité est plus mesurée.

Pour les adultes seulement : les before et after-party sont INCROYABLES ; on a hâte d'aller à ceux de Cirque Du Soul Carnival Special avec son groupe soul-funk Troxy, ses décors fabuleux, son spectacle burlesque et sa tête d'affiche afrojazz, le groupe Goldfish.

Portraits de William Eggleston, National Portrait Gallery, 21 juillet - 23 octobre 2016

Le père de la photographie couleur William Eggleston fait l'objet d'une rétrospective lumineuse à la National Portrait Gallery- et c'est la surprise de l'été ! Nimbées de nostalgie, ces photos prises il y a 55 ans ont immortalisé l'Amérique des années 70 avec une intimité touchante.